Association Rêve de Terre

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mardi 7 juin 2016

Libérez les murs aux Estivales de la permaculture !

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Dans le cadre des Estivales 2016 de la permaculture, dont Rêve de Terre est partenaire,  notre ami permaculteur Dieter JENZER (déjà venu de Suisse les années passées) va encore plus loin et nous propose un atelier de libération des murs à pêches !

Atelier « Libérer les murs à pêches envahis par les arbres » 

Dieter JENZER, permaculteur de l'Art branché et concepteur d'espaces de jeu naturels, propose à nouveau cette année d’intervenir entre les murs à pêches du Jardin Forestier de Rêve de Terre au 11, rue Saint-Antoine.

Le but principal de l'atelier est de libérer les murs, envahis  par les arbres, les mettre à la lumière et intensifier la biodiversité (thème cette année des Estivales) en installant d'abord un espace de travail du bois :  le bois récolté sera préparé pour servir à de multiples applications et pour aménager ce terrain. Il s'agit aussi d'élaborer un milieu de bien-être, tout en conservant le caractère d'un terrain sauvage.

L’atelier accueillera les visiteurs et participants le samedi 25 juin entre14 et 17h et le dimanche 26  entre 13 et 16h.  Outre la visite libre, des départs en pédibus seront proposés, si nécessaire, depuis la Prairie au cœur du festival à quelques minutes à pied du Jardin Forestier.

Contenu :

 Installer un lieu pour le travail du bois : Un dépôt pour conserver le bois récolté, les tiges et les branches. Un chevalet de sciage pour travailler avec la scie à main, Un support pour fendre le bois avec une hache, pour tailler en pointe des piquets, etc. Un lieu pour garder les outils nécessaires

Coupe et taille dans les bosquets : Couper les branches et tiges le long des murs, les sélectionner, préparer, façonner et conserver. Prise en considération et contrôle des rejets. Tailler des haies et arbres têtards.

Outils possibles :Scies petites et grandes pour le bois vert, hache pour fendre le bois, serpe pour couper les branches, sécateurs, grands sécateurs ou coupe-branche, gants, tarrière, barre à mine, brouette, ciseaux pour couper la ficelle, couteaux pour tailler le bois, cisailles pour tailler la haie. Matériaux: ficelle en sisal,  fils de fer.

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Projets possibles dans les années prochaines :

Construction de barrières, passerelles, pergolas, cabanes, des architectures naturelles. Fabrication de tressages, liens végétaux, nattes. ornements. Confection de bois de feu, de charbon de bois, BRF, compost, etc. Aménagement d'une zone de bien-être, des sentiers, des microclimats. Mais pourquoi pas aussi : un espace de jeux naturel, un chemin de land’art, une cathédrale végétale, un espace d’ herbes sauvages et comestibles, un potager aux herbes aromatiques.

Ces activités s'inscrivent dans une thématique permacole qui englobe l'aspect social, l'écologie, la pédagogie, la culture, la productivité et le loisir.

La culture : le projet invite les acteurs du patrimoine et les citoyen impliqués à sauver les anciens murs, de les mettre en valeur et à la lumière, autant que les bosquets qui poussent entre les murs. Il offre de lier des anciens savoirs artisanaux et de soin du paysage aux nouvelles connaissances en permaculture.

 L'écologie : les murs et les bosquets composent un biotope extraordinaire.

 La pédagogie: l'atelier montre la possibilité de réunir divers aspects, dont la participation à un aménagement évolutif et pérenne du terrain, durant plusieurs années.

 L'aspect social : le projet traite la question de l’intégration des voisins et les associations des murs à pêches aux activités sur le terrain.

 Le loisir : Le terrain offre une possibilité de se promener et de s'inspirer dans un environnement sauvage, naturel et de bien-être, en plein milieu urbain.

mercredi 9 mars 2016

De la clarté avant tout !

Les prochains rendez-vous sur le terrain au11, rue Saint-Antoine, face  à la Collecterie, sont  toujours le deuxième samedi de chaque mois à 14 heures :
Samedi 12 mars, 14 heures
Samedi  9 avril, 14 heures

Travaux suggérés : observations du terrain et discussions sur les projets, taille du buddleia, régulation ailantes, préparation du terrain pour semis en mars, avril et mai (par exemple semis de moutarde, fève, avoine, phacélie) nettoyage : amener si possible vos outils (sécateur, fourches bêches, etc. ) et graines.

Nouvelles du terrain :
Quelques gros dépôts intentionnel de bouteilles (plusieurs dizaines) au milieu du terrain nous suggèrent que peut-être nous devrions en effet boire un coup de temps en temps ensemble ! Mais maintenant, c'est à nous de faire le nettoyage, de même dans le bois, et je salue cet effort entièrement gratuit : de grandes baies vitrées ont été déposés et cassées. Métaphoriquement,  je dirais que cela doit nous inciter à plus de clarté et de transparence  sur nos objectifs sur ce terrain ! La réflexion continue…


Nous sommes trois  à venir en ce moment à ces rendez-vous mensuels : Sylvain Hélène et Péter ; avis aux amateurs, il y a de la place pour des projets variés, notamment dans le bois à côté ;  faites le savoir ! Nous faisons un compost et jardinons la nature: nous observons, découvrons et préservons les échos du passé tout en amenant notre propre touche : cela fait plus de quatre ans que nous attendons chaque fois au printemps le retour de cette jacinthe horticole en photo , qui a été préservée jusqu’à présent,  enfouie au pied de quelques arbustes dans la végétation, mais elle est maintenant  à découvert après le passage du bulldozer...


Après le débroussaillage au bulldozer, le pommier sur le mur du fond (produisant sans doute la variété Calville) témoin d'un riche passé horticole que l'on n'avait pas remarqué durant ces quatre ans, a pris soudain l'été dernier son développement et produit des fruits sur des branches très frêles : il va falloir le tailler, lui donner une intention. Depuis  trois mois, on remarque un cocon, une chrysalide ou je ne sais quoi, si le vous savez,  dites-le nous ! Nous remarquons aussi au sol depuis quatre mois une immense rosace au sol de 50 cm de  diamètre, peut-être des cardères semées en juin ? Les semis d'avoine et seigle ont bien démarré, la moutarde sur la butte aussi.  Entre terrain sauvage, témoin du passé et nouvelles plantations, nous jardinons la nature, avec plantes compagnes de l'Homme.


À bientôt
Péter Zalay

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lundi 3 août 2015

Adieu et espoirs...

Les souvenirs et ce que nous y avons appris pendant ces quatre ans (sur le sol,la végétation, l'environnement, le voisinage ) restent précieux et indestructibles...

Alors  adieu:
- aux ailanthes glanduleux aux feuilles à l'odeur de chocolat
- aux pommiers palissés que nous avions taillé, restes d'un passé arboricole
- à l'ancienne vigne cherchant la lumière en haut des arbres
- au phytolaque  qui n'empoisonnera plus personne,
- à la clématite qui allait enlacer  les cornouillers pour faire une voûte en pergola.
- au buddléia qui voulait jouer au lilas  pour ne pas être envahissant,
- au sceau de Salomon qui n'a pas su rendre justice,
- aux jacinthes horticoles qui revenaient d'un temps ancien depuis quatre ans avec impatience chaque printemps au pied du mur de refend,
- au cognassier, historique  premier support  utilisé pour greffer  des poiriers:
- à l'asparagus qui apparaissait parfois, témoin de la floriculture d'une époque,
- au merisier-ceriser cherchant  désespérément le ciel, dans un espace improbable et obscur et que j'avais amputé de sa branche principale pour l'inciter  à des ambitions plus réalistes;
- au chêne, qui n"avait  vraiment pas à sa place et que nous avions cependant épargné après une polémique.
- aux framboisiers, héliantis, verges d'or, asters, consoudes, compagnons blancs, , avoines ,phacélies,  pommes de terre, haricots, petits pois, choux raves, topinambours et poireaux qui ne fleuriront pas....

Et  c'était beau, ni rare, ni extraordinaire, apparaissant comme un fatras de verdure à l'abandon. Ce n'est qu'un au-revoir, le sol est plein de graines et de vie ! La surprise de voir ce qui apparait après un incendie de forêt ou une pluie dans le désert. Qui va gagner maintenant dans la lutte entre les  végétaux ? Va-t-on voir  apparaitre quelques espèces qui a attendent leur moment  ? Nous jardinions la nature d'un espace boisé classé,envahi  à notre arrivé de clématite, ronce ,cornouiller, qu'en quatre ans, il est devenu autre ...le jour d'après, peut être  allons nous jardiner une Autre Nature...
Nous serons "les jardiniers de 'l'ombre"à lire ce livre rare...pour comprendre la suite...

Longue vie  aux nouveaux voisins!

Péter z

vendredi 24 juillet 2015

Message de Peter BENOIT aux adhérents le 25 juin 2015, après la destruction au bulldozer de la partie cultivée du Jardin forestier.

Hallucinant !

« La démocratie participative est en réalité une forme d’aveu, ou en tout cas un mensonge » (Franck LEPAGE)




Le 10 mars 2015 se réunissait le Conseil du quartier Paul Signac/Murs à pêches, en présence « d’une trentaine d’habitants et représentants associatifs, incluant le collectif d’animation du conseil de quartier , un groupe de jeunes accompagnés par le service Rues et Cités impliqués dans le projet « espace d’entente de la rue Saint-Antoine » et Céline Nachef, chef de service éducatif de Rues et Cités, Romain Minod, architecte, membre de l’association Collectif 14, encadrant des étudiants en licence pro « éco-construction» de l’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI) impliqués dans le même projet. Pour la Ville : Élues : Riva Gherchanoc. Claire Compain excusée. Carmeline Cosenza de la Direction des Solidarités et de la Coopération, Abdelkader Guerroudj et Amandine Vermeersch de l’antenne de quartier Lenain de Tillemont ».

Parmi les participants, deux adhérents de Rêve de Terre, venus à titre individuel, c’est-à-dire non mandatés par notre association.

Entre autres points à l’ordre du jour figure un projet d’aménagement de proximité (et le vote de l’enveloppe participative correspondante) prévu sur la parcelle de Rêve de Terre.

Extraits choisis :

Le compte-rendu de réunion indique que trois habitants/acteurs du quartier (Fabrice Berthereau, Luigi Brion, Céline Nachef, chef de service éducatif de l’association Rues et Cités) viennent présenter le projet sur lequel ont travaillé durant plusieurs mois des habitants, des jeunes du quartier, l’association Rues et Cités, 18 étudiants accompagnés par Collectif 14 et Liliana Motta, avec l’antenne de quartier.


Précisons que depuis cette réunion (dont nous n’avons jamais reçu le compte-rendu), notre association n’a jamais été formellement contactée pour participer au projet. Lequel, qui se proclame participatif, ne prend pas la peine d’impliquer l’association qui gère depuis trois ans et demi la parcelle en question par convention avec la municipalité !

Selon ce fameux compte-rendu, L’association Rêve de Terre a donné un accord de principe pour le partage de cet espace, qui serait aménagé à l’entrée de la parcelle, sur 8 mètres de profondeur, avec une table de ping-pong et du mobilier urbain (bancs, chaises, table).

Le fait que les deux adhérents présents ont trouvé l’idée plutôt bonne a semble-t-il donné des ailes à nos aménageurs impénitents, qui, sur le papier, ont dans un premier temps la prudence de noter que : La conception de l’espace situé sur la parcelle de Rêve de Terre doit être faite en lien avec cette association qui a une fine connaissance de ce patrimoine boisé. Le classement de la parcelle au PLU (espace boisé classé avec espèces remarquables) requiert d’ailleurs une déclaration préalable pour que le projet puisse être aménagé.

Notons à ce stade que la précédente municipalité, nous ayant précisé que tout déboisement était expressément prohibé dans un Espace Boisé Classé, la transformation en mini-square d’une partie de cet espace frise l’illégalité…

Le statut de ces espaces : la participation des habitants, l’implication des usagers seront le gage de leur bonne intégration dans le territoire. On pourrait envisager un mécanisme de cogestion. Il y a donc un fort enjeu de communication pour accompagner la réalisation et assurer la pérennité de ces lieux. Il conviendra d’être extrêmement clair sur l’articulation  des responsabilités et qu’un règlement soit élaboré dans cet esprit.

Le porteur du projet : le Collectif 14, association constituée d’architectes qui s’engagent à développer une approche de co-construction intégrant la participation des habitants...

Voilà donc affirmée quatre fois dans le même texte, une bonne volonté participative, qui n’a que seule contradiction de passer par-dessus notre association, laquelle n’a jamais été impliquée dans ce processus !

Le projet est mis au vote. Sur les 31 votants (hors représentants de la Ville), 26 se prononcent pour, 5 s’abstiennent. Le projet est adopté.

Le 11 mai 2015, soit deux mois (toujours sans nouvelles) après le Conseil de quartier, un courriel de l’antenne de quartier est envoyé à notre co-présidente, Anne (sur une adresse personnelle), qu’elle n’aura pas l’occasion de lire, perdu dans les spam de son ordinateur…

Le 19 mai, l’association reçoit enfin un courriel (et un message sur mon portable personnel) nous demandant de venir signer un avenant à la convention qui nous lie à la Ville, présentant la chose comme une formalité, et expliquant au passage quedes membres de Rêve de Terre ayant donné leur accord, les travaux commençaient cette semaine

Le 21 mai, nous signons donc un avenant qui a le mérite d’être clair (sur les responsabilités), car ne portant que sur la question d’une réduction de la parcelle de 100m2, ce qui au passage semble plus grand que l’espace de 8 mètres de profondeur voté au Conseil de quartier. Cet espace, donnant sur la rue Saint-Antoine sur toute la largeur de la parcelle,  bien que situé dans la partie la plus ensoleillée de ce morceau de terrain, ne remet pas en cause nos cultures (quelques buttes et arbres fruitiers) ni l’aménagement qui se situent au-delà.

Dans la foulée, il nous est expliqué que, non seulement les travaux ont commencé, mais que les ouvriers ont par erreur dégagé le terrain au bulldozer au-delà de la zone indiquée, jusqu’au premier mur de refend.

Nous sommes tellement ébahis, que nous ne trouvons pas mieux que de sauver les meubles en demandant de l’aide (matérielle et humaine) pour y refaire pousser quelque chose…

Après la réunion, Anne et moi passons voir la parcelle : en effet, tout a été rasé jusqu’au mur du fond. Pas un brin d’herbe, y compris près des murs. Une surface de terre nue. Plus de trois années de travail dévastées, le vieux pommier, le cognassier, la lasagne de compost, les trois buttes permacoles en triskell, les plantations expérimentales dans le bosquet, et bien sûr le cabanon que nous avons tenté à plusieurs reprises de remettre en état, tout a disparu…

Même le mur du fond, déjà en partie écroulé sous les épreuves du temps et surtout les briques de futurs bénéficiaires de l’imminent « espace d’entente de la rue Saint-Antoine », s’est encore plus écroulé à cause du passage du bulldozer…

Peter B., encore sous le choc…

mardi 5 mai 2015

Prochain rendez-vous au Jardin forestier

 Salut aux rêveurs de Terre,

Tous les  deuxièmes samedis du mois à partir de 14 heures, rendez-vous sur le terrain rue Saint-Antoine, face à la Collecterie, pour jardiner la nature ; notez sur votre agenda :

- samedi 9 mai
- samedi  13 juin
- samedi  11juillet
Mois après mois, nous observons les saisons, la végétation ; c’est une expérience personnelle, ineffable, initiatique qu'aucune photo ou discours ne peut résumer. Nous y mettons quelques touches en jardinant la nature.

Ce samedi 9 mai, nous sèmerons tout  ce que vous voulez, quelques fleurs mellifères (phacélie  par exemple), des tournesols, des haricots, nous planterons des topinambours, donnerons un peu de lumière entre les rangs de cornouillers en taillant, et mettrons de l'ordre au pied du buddléia plein de bois mort et de briques non dégagés après le land-art de 2014...

Le 11avril, nous étions Hélène et Péter Z sur le terrain.
Hélène m' a fait remarquer le retour de ces imposantes jacinthes (variétés cultivées) au fond du terrain -ce pour la quatrième année-, la couleur vert tendre des cognassiers et le merisier en fleurs. Le semis d'avoine du mois de mars est bien parti aussi.

Après avoir planté quelques plantes sauvages amenées de Bretagne (ail des ours, scolopendre, crocosmia ), semé quelques graines sauvages récoltées (millepertuis, centaurée, nigelle de Damas, bouillon blanc), nous avons renouvelé le semis de petits pois qui a mal marché ou nourri les limaces. Cette terre laissée à nu durcit très vite après quelques pluies. Nous avons enfin planté quelques pommes de terre Charlotte.

Bienvenue au jardin !
Péter Z.

mercredi 8 avril 2015

Sur la permanence au Jardin forestier

Salut  les Terriens,

Le printemps est là et le soleil aussi, retrouvons-nous samedi 11 avril à 14 heures pour voir l'évolution végétale sur la parcelle du Jardin forestier et y mettre quelques touches :

- J'amènerai quelques pieds de consoude ou de bourrache à planter, des graines sauvages récoltées au Jardin des couleurs et ailleurs : linaire, millepertuis, onagre, bouillon blanc, cardère, bleuet ;
- Nous pourrons essayer quelques plantations potagères après avoir intégré un peu de compost travaillé par Sylvain : petits pois pour les limaces, quelques plants de pomme de terre pour faire connaissance avec cette plante généreuse dans sa verdure, épinard pour enrichir le sol de ses exsudats racinaires...
-Nous pourrons aménager sous les cornouillers les briques en demi-cercle  pour y faire un lieu de réunion, et favoriser la pousse d'une voûte de clématites dans les branches du cornouiller qui fera tunnel-pergola.
- Et arracher les ronces près du mur tagué pour y planter quelque chose de plus fun en mai, suggestions bienvenues !

Lors de notre dernier passage le 14 mars, nous avons aperçu les premières fleurs de jonquilles et autres bulbes sortir de terre. Le semis d'avoine se porte bien. Hélène et Sylvain ont remodelé et déplacé le compost et la lasagne en vue d'un réaménagement du terrain suggéré par un collectif du quartier, afin d'installer à l'entrée quelques  équipements pour le public, tels que ping-pong ou table...

A bientôt donc avec vos outils, graines, plants et idées fertiles !
Péter Z.

A propos d 'une certaine forme d'agroforesterie sur brûlis, on peut retrouver -paraît-t-il dans quinze pour cent de la forêt vierge amazonienne- la trace des indiens quelques siècles après, en observant les variétés végétales présentes. Sur notre parcelle, nous voyons réapparaître de temps en temps l'asparagus au printemps, la forêt n'est pas aussi vierge que cela et l'observation botanique nous amène la mémoire de l'homme : écoutez cette conférence, de la minute 18 à 25 :
http://www.dailymotion.com/video/xkcfvf_forets-pour-memoire-mesusages-1_shortfilms

dimanche 22 mars 2015

Visite vidéo-photographique du Jardin forestier...

Admirez la qualité du travail, sensible et poétique, du photographe Nicolas FRIESS, qui nous offre ci-dessous le reportage What's up Montreuil,  issu de sa visite du Jardin forestier :

https://www.youtube.com/watch?v=M4-gzV6jHA0

mardi 10 mars 2015

Compte-rendu, par Péter Z. de la permanence du 14 février

Salut  printanier !

Le 14 février, Hélène, accompagnée de sa soeur, Sylvain et moi, nous nous sommes croisés sur le terrain.
J'ai visité jusqu'au bout. A l'entrée, nous avons un dépôt de pneus et des débris de machine à laver, beaucoup de papier toilettes au milieu du terrain après le deuxième mur, en allant vers Écodrom,  ainsi qu'un vieux poste de télé à tube cathodique de plus  de dix kilos : comment est-il arrivé là
? En brouette, je suppose ? J'ai compris le message : c'est que nous n'avons plus de  télé-vision. L'art de voir plus loin : nous vivons dans l'urgence, au milieu nos propres déchets, dans l’incapacité de voir le futur, et ce, à tout les niveaux de la société.

Ce fut une simple visite : ramassage de quelques déchets, tiré quelques lianes de clématites emmêlées dans les cornouillers -cela donnera de la lumière au printemps- et Sylvain a balisé de pierres blanches les bulbes de jonquilles, crocus, tulipes qui sortent du sol.L'avoine au fond continue sa croissance.

Bienvenue  pour les travaux le 14 mars à partir de 14 heures
- semis de petit pois nain dans le triskeel ,plantation d'un artichaud;
- incorporation de compost .
- arrachage des ronces le long du mur pour le semis d'avril (fleurs, engrais verts,etc) et peut-être en automne les framboisiers ou mûriers.
- taille du pommier palissé le long du mur, du laurier qui lui fait de l'ombre, de l'ailante qui envahit, et du merisier qui grimpe au ciel...

Amenez vos outils, graines, plantes et idées !
A bientôt
Péter Z

samedi 3 janvier 2015

Premier rendez-vous 2015

Rendez-vous samedi 10 janvier 2015 à partir de 14 heures : Nous avons maintenant subi les premières gelées et allons observer le jardin forestier le 10 janvier.

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mercredi 29 octobre 2014

Sur la parcelle

 Salut  à tous les Rêveurs ,
 En octobre, nous avons remis à jour le sentier, taillé un peu, répandu du bois raméal fragmenté,préparer un peu de terrain  sur le triskell et la butte pour de futur semis.

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mercredi 8 octobre 2014

En résumé de l'AG du 3 octobre 2014...

Nous étions huit, présent(e)s à l’Assemblée Générale Extraordinaire de vendredi : Anna, Anne (pour le début), Hélène, Sylvain, Péter, Peter, ainsi qu’Alain (du Sens de l’humus) et Jacky (du Café permaculture & transition), venus en visiteurs et amis de Rêve de Terre. Étaient excusé-e-s Alice, Nadia, Françoise, Isabelle, et bien sûr nos adhérents Drômois Linette et Ben.

Nous avons évoqué durant cette réunion le découragement face aux actes d'incivilités que nous subissons sur le terrain. Nous avons discuté de l’intérêt d'abandonner et de demander un autre terrain sécurisé plus favorable au maraichage, car notre Jardin forestier de la rue Saint-Antoine est un Espace Boisé Classé très ombragé, couvert de bosquets de cornouillers et de bois, peu favorable à y développer des cultures légumières qui ont des cycles ce croissance de 70 à 90 jours. En conclusion, étant peu de membres actifs sur ce terrain, un noyau de quatre personnes est prêt à se regrouper une fois par mois sur le terrain pour travailler le végétal, le compost, la biodiversité et y passer des moments de convivialité.

mercredi 16 juillet 2014

Le 12 juillet au Jardin forestier, observations de Péter Z.

J'ai croisé Sylvain vers14 heures, sinon jardiné en solitaire avec temps ensoleillé malgré une météo peu favorable :

- observé une toute petite sauterelle, pas mal de limaces...
- remarqué le bon développement des consoudes que j'ai planté au fond du terrain vers le mur à droite entre les ailantes, celle qui est plus près dans le terrain a été endommagée mais résiste;
- le mélange de broyat végétal se tasse et se décompose finalement assez bien, mais peut être est-il encore un peu épais dans le triskell ;
- tuteuré les trois pieds de tomates qui se développent malgré tout;
- dégagé les quelques haricots nains, bientôt en fleurs, qui ont résisté aux limaces ;
- le pied de courgettes est en fleurs, les choux (sauf un se développe bien), sont attaqués ;
- on peut encore attendre pour la  récolte pommes de terres que la végétation soit fanée (il y encore un peu de verdure) ;
- nous avons aussi notre milpa, façon Rêve de Terre : en effet, j'ai semé des haricots grimpants autour des verges d'or, et il y en a un qui grimpe et subsiste, j'en ai tuteuré un autre ;
- réduit le nombre de pommes du pommier. En effet, il est conseillé d'en garder une ou deux par bouquet floral au lieu de quatre ;  il faut observer que ce sont les pommes du haut, où il y a du soleil, qui se développent le mieux ;
- entretenu le triskell (arrachage de ronces, de clématites, de liserons, égalisé le sol du paillage dans l'allée, attaché l'avoine qui tombait, réduit le nombre d'héliantis  (hélianthe srofuleux) et de  verges d'or qui font certes de belles fleurs en automne, mais prolifèrent et font de l'ombre ;

Hélianthis     ...et sa racine comestible   


- coupé un peu des phytolaques, plante toxique et réputée envahissante, à l'entrée du terrain, qui commencent à faire des grappes de fruits.
- commencé à dégager le bois mort du buddléia, des désordres provoqués par la mise en scène du Land art. D'ailleurs, il faut continuer, ramener toutes les briques et tuiles au fond, merci encore aux gamins qui en les  balançant ont dégagé des plantes à bulbes et autres sceaux de Salomon que cette "installation" recouvrait !

      Sceau de Salomon       Sc


- porté sur le trottoir le reste des  plaques en fibrociment qui traînaient encore : les gamins semblent avoir improvisé un pont avec ce matériaux pas vraiment recommandable car contenant de l'amiante. Aucune déchetterie ne reprenant je crois ce matériau gratuitement,certains en ont donc balancé plusieurs mètres carrés sur notre terrain ;
- il faudrait aussi empiler les pierres du mur effondré au fond du jardin;

Verge d'or

En conclusion pour ceux qui ont envie de mettre en oeuvre quelques idées éphémères et horticoles, il y a encore de la place dans le triskell  (plants de choux, semis de haricots, etc.) et sur la butte d'entrée très bien exposée, éclatez-vous !
N 'hésiter pas à nous contacter par mail pour se retrouver, visiter le terrain et  y faire de nouvelles "installations" végétales !

A plus,
Péter Z

jeudi 12 juin 2014

Une semaine très riche pour le Jardin forestier !

Le Jardin forestier n'a jamais connu une activité aussi intense que la semaine dernière. Nous avions en effet accueilli en résidence Dieter Jenzer, concepteur de land art s'inspirant de la permaculture, venu de Suisse pour préparer ses installations pour le récent festival des murs à pêches, quatorzième du nom.

Toute la semaine, nous avons surtout défriché, déblayé, rangé, réutilisant systématiquement les éléments en oeuvres naturelles éphémères :

Art-bri (un arbre formant une sorte d'igloo végétal),

Moza-hic (de morceaux de tuiles rassemblées),

Mobiliane (un mobile de liane tressée suspendu à un mât),

Vert pilé (un nuage de verre pilé provenant d'une voiture fracturée sur le trottoir),

Mur branché (mur de briques adossé à un mur de branches),

Pied tendre (1 & 2) : mulch bordé de pierres sèches couvrant les racines de deux fruitiers,

Bulles végétales (anneaux de lianes tressée sur le grillage de la rue),

Longue-vue : anneaux supendus placés à plusieurs mètres de distance formant longue-vue.

...mais aussi plusieurs installations sans nom : mandala de plantes en pot dans l'ancien bac à lasagne, foyer carré de briques, branches et planches alignées verticalement, ou objets incongrus déposés en des endroits improbables...

Un grand merci aux quelques valeureux adhérents qui ont pu participer au travail qui illustrait les visites des festivaliers.



lundi 28 avril 2014

Réflexions sur le projet de cabane

Ce dimanche 27 avril, Péter Z a fait un tour sur le jardin forestier avec quelques parts de brioche vendéenne, espérant encore y trouver Sylvain,qui avait fait un appel pour encore enlever quelques dépôt de déchets, mais trop tard : il était déjà parti et avait travaillé avec Maurice...

"J' en ai profité pour désherber un peu l'épeautre à l'entrée du terrain, surtout enlever la chélidoine, puis y semer quelques graines de lupin, plantes dépolluant certains métaux... J'ai remarqué les graines de moutarde semées il y a une semaine qui  ont très bien germé, celles semées dans le triskell et près du buddléia...
J'ai rencontré les jeunes, qui m'ont demandé "Quand est-ce que l'on commence la cabane ?" Marie le sait peut-être mieux ? Je veux bien donner un petit coup de main à l'occasion mais je n'ai pas beaucoup de motivation pour conduire le projet ; qui d'autre est partant  ? Ils suggèrent de la faire au fond près des ailantes. Évidemment c'est un bel endroit un peu ensoleillé au fond du terrain, mais très sec pour la culture dans un angle des murs. J'ai suggéré la deuxième parcelle parce que près des ailantes se trouve plutôt notre endroit de réunion, mais à vrai dire, je m'en fiche un peu : avoir rune cabane près du  lieu de  rencontres est aussi valable. Ils suggèrent alors de casser le mur  pour agrandir. Pour moi, les murs ne sont pas sacrés, mais enfin  on y tient quand même, et la deuxième parcelle après le mur une fois défrichée aura un micro-climat très sympa mais moins ensoleillé. L'ultime solution est la cabane dans le bois ...
Quelle seraient les fonctions  d'une telle cabane : abri  pour la pluie ? Passer une nuit dedans ? Stocker du petit matériel ?  Un lieu pour afficher des messages et nouvelles de l'association ? Je ne sais pas encore, à vous de voir... Pour moi, avec ou sans cabane, le terrain tient bien son rôle de jardin forestier et de travail sur l' 'environnement. Sylvain suggérait de charrier les briques stockées pour la décharge, mais j'ai suggéré qu'elles pourraient rentrer dans la construction de la cabane...

Quand à sa suggestion de calquer nos permanences sur le terrain les samedis en même temps que l'ouverture de la ressourcerie, je propose qu'on le fasse un samedi par mois en même temps mais que l'on se garde aussi les dimanches un peu....
Au samedi 3 mai ?
Péter Z.

lundi 7 avril 2014

Au Jardin forestier, le printemps est vraiment là !

 Lors de notre permanence du 5 avril,nous découvrons une nature cette fois exubérante.  

La terre s'est durcie et la fourche-bêche est bienvenue !

Nous semons néanmoins quelques comestibles comme

l'arroche rouge, le chrysanthème Shungiku à feuilles découpées,

et d'autres graines moins originales...

 

Dans une nature émoustillée, quelques pousses prometteuses, ici des fèves :

 

Dans le bois, on ne sait, du lierre ou de l'arbre ci-dessous, lequel tient l'autre !

Dès le mur passé, Brocéliande n'est jamais loin...

 

Stockage mural en land'art improvisé.

 

dimanche 30 mars 2014

Personne ne nous volera ni le soleil, ni le vent, ni la pluie !

 

Ce 23 mars, dimanche ensoleillé,  nous nous retrouvons,  Mauricette, Sylvain, Maurice, Hélène et Péter ; A ma grande déception, je  ne retrouve plus le lilas  que nous avons planté, pas plus que le  prunier, et même le cormier que nous avions déplacé. Peut-être certains ont-ils été piétinés par mégarde, mais d'autres sûrement dégradés ou volés... Qu'importe, il en reste, et c'est une course de fond...

 

Chacun a vaqué à ses occupations : nettoyage du terrain, empilement des déchets en vue du passage d'une benne, Sylvain a planté ses topinambours à l'emplacement très riche de l'ancienne lasagne. J'ai ameubli la terre et planté six pommes de terre dans l'allée du cerisier, et une ligne d'épinards dans notre triskell, mais cette butte se desseche. Les fèves et les petits pois commencent  à sortir, j'en ai aperçu un par hasard... Les jacinthes endémiques au fond du jardin sont magnifiques. Prochain rendez-vous, dimanche 5 avril à partir de11 heures....

Péter Z.

 

mardi 18 mars 2014

Compte rendu de la permanence du 8 mars et prochain rendez-vous

Un agréable soleil ce samedi 8 mars ! Nous nous sommes retrouvés à six sur le terrain : Sylvain, Maurice, Hélène, Peter, Péter, Anne...
Nous avons vu enfin sortir de terre quelques féveroles, légumineuses semées en novembre sur la butte d'entrée avec les céréales. L'épeautre, l'avoine et l'orge continuent leur croissance (au fond du terrain, près du cerisier, et sur la butte d'entrée), les framboisiers, les cassis et groseilliers plantés en novembre commencent à grossir leur bourgeons , les jonquilles mises en terre les années précédentes sont en fleurs, les tulipes ne vont pas tarder... Une plante à bulbe autochtone, le long du mur au fond des ailantes refait son apparition, les cognassiers commencent leurs feuilles.....

Nous avons semé des petits pois nains "Douce Provence" et des fèves d'Aguadulce dans le Triskell et la petite jardinière, déplacé un cormier et des pieds de framboisier dans un endroit plus favorable... Il faudra réfléchir dans un avenir plus lointain à un emplacement pour les deux autres cormiers, trop près du chêne et du prunier.
Nous avons débité le bois et les arbres qui avaient été coupés, nettoyé le terrain de tout les déchets et produits d'incivilités qui y ont été délaissés et aussi déplacé la lasagne, Sylvain souhaitant une autre exposition : à l'ancien emplacement, nous avons là maintenant un terrain très riche à exploiter...

Bon, à très bientôt, le prochain rendez vous est le dimanche 23 mars à partir de 11 heures : venir avec fourche-bêche , houe, sécateur, scie. Je propose de défricher entre les cornouillers pour y semer plus tard une couverture végétale... J' amènerai aussi quelques plants de pommes de terre et des graines de choux. Il faudra aussi tailler le laurier à l'entrée et les ailantes à la scie...

Péter Z.

dimanche 16 mars 2014

Avant, après...


    

Dimanche 8 mars
, nous sous sommes retrouvés à l'occasion de notre habituelle permanence pour un travail d'entretien accompagné du pique-nique sous le soleil, avec la visite d'un riverain, Maurice, venu nous donner un sacré coup de main.


  

Les ordures n'empêchent pas le travail !

   

La convivialité accompagne toujours l'effort partagé...

    

Mardi 11 mars
, nos amis d'Écodrom nous conviaient à arpenter nos parcelles avec Claude Chica, agent de maîtrise du service Propreté sur le secteur Murs à pêches, ce qui nous permettait de faire découvrir l'état du Jardin forestier, mais surtout de mutualiser nos forces pour sortir de l'immobilisme ambiant...

  

Jeudi 13 mars,nous pouvions bénéficier de la benne mise à disposition côté Rosny, pour débarrasser, Hélène et Peter B., un tas d'ordures de plusieurs couches, certaines anciennes. Dans le même temps, nos voisins Rroms nettoyaient leur propre terrain en espérant pouvoir ensuite passer finir le travail sur notre terrain.

 Avant... et après le passage d'Hélène et de Peter B. : deux heures de boulot !
   

mercredi 5 mars 2014

Comme la fleur de lotus...

Marie, étudiante en fin de formation en design industriel, a choisi la permaculture et la transition comme sujet de mémoire. C'est pourquoi, dimanche 1er mars, elle est venue découvrir le secteur des murs à pêches, dont bien sûr le Jardin forestier.

La permaculture, par sa dimension holistique et ses pratiques inclusives comporte une forte dimension régénérante, sinon explicitement thérapeutique, et notre dernier passage sur la parcelle illustre assez bien cet aspect. Nous pourrions reprendre aisément l'image orientale de la fleur de lotus, laquelle s'épanouit à partir des eaux boueuses. La dégradation du terrain ne l'a pas empêchée de participer à quelques menus travaux d'arrosage, de nettoyage et de semis, tout en découvrant d'un oeil neuf le fantastique potentiel du lieu, comme chaque visiteur expert ou non en son domaine. Ce regard neuf se traduit par les photos du site et des environs, que Marie a mitraillés pour commencer à accumuler la matière première de son travail.

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dimanche 23 février 2014

Au-delà du dégoût...

On a beau dire, il est difficile de ne pas succomber au découragement, face à un mur.

Seulement quelques jours après (voir billet précédent), nous découvrons une parcelle deux fois plus dégradée, démontrant l'adage irlandais selon lequel "ça pourrait toujours être pire !" Un indice fort : même des riverains s'arrêtent pour se fâcher de la dégradation constatée.

Observez les photos : elles témoignant d'une réalité de trois années de lutte incessante, d'énergie perdue, sans cesse recommencée comme les épreuves de Sisyphe, au détriment du projet associatif de Rêve de Terre.

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